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Dans la revue Fenouillèdes n°28, Guy Normand qui retrace l'histoire des Associations Musicales en Fenouillèdes, consacre un chapitre sur Caudiès où l'enjeu semble plus politique qu'artistique.
D'après Guy normand, une association chorale aurait vu le jour en 1886, fondée par Pierre Vidal avec statuts officiels, sous le nom de "L'Avenir. Les Montagnards de La Val "mais qui aurait périclité.
Le journal "La Dépêche" du 27 avril 1886, confirme la création de cet orphéon.
En 1895, une nouvelle chorale renaît, "Les Enfants de Caudiès", sous l'impusion du maire et de Pierre Vidal, dans le but notamment d'animer la fête nationale du 14 juillet. Dès la première année, on assiste à des règlements de comptes politiques par l'intermédiaire de la chorale ( Subvention, Bénédiction de la bannière au milieu de la fête laïque, désorganisation du défilé...) ce qui amènera la dissolution de la chorale et sa résistance par des concerts donnés dans des lieux "privés" et l'utilisation de son nom interdit mais apparaissant par artifice au décours d' une tournure de phrase...!
Au Journal Officiel du 16 décembre 1922, est publiée la création de la société musicale "Les Enfants de Caudiès".
Cette photographie est extraite de la Revue Fenouillèdes (n°28). Il s'agit d'une prise de vue sur les marches du Palais de Justice de Perpignan vers 1930, musiciens de Saint-Paul et de Caudiès y sont réunis . Les noms des Caudiésiens avaient été donné à Guy Normand qui a écrit l'article par "Petit Louis" Fourcade. Jean-Paul Tricoire reconnait en plus, Jean Tricoire au second rang.
Le carnaval de 1947 est organisé par Paul Mandoul et Joseph Carrère, qui est alors appariteur. Le thème est celui de l'histoire de Bernard de Montauriol, retrouvée par André Badie, montée en spectacle à la salle Virondeau. (Souvenirs de Francis Mérou).
Francis Mérou confie cette photo et quelques souvenirs: Ces musiciens qui appartenaient à deux groupes, ont probablement été réunis par une fête. L'un sous la direction de Philippe Millé comprenait les trompettistes Francis Mérou et Pierrot Paret, et les clarinettistes André Siffre, Jeannot Billès et Georges Villa. L'autre groupe était dirigé par Alexis Martignoles à savoir Serge Peille (Petit Saxo Alto), Robert Authier et Max Berthomieu (Trompette), Maurice Déger, Germain Mathieu et Georges Mérou (Saxo).
Avant de jouer de la trompette, Francis Mérou avait commencé à jouer du Cornet à piston, donné par le Colonel Bousquet, propriétaire de la métairie des Demoiselles pour lequel il travaillait.
..." l'orchestre local des années après guerre formé par le boulanger Paul Mandoul, qui lui avait donné le nom de "scout old jazz" ce qui signifie "escouto ol jazz", ecoute le jazz le en occitan, mais ça "faisait moderne endiable"...mandoul était le batteur, mon père le clarinettiste, Augustin Truillet le violon, René Delbourg le trombone..." (renseignements donnés par Claude Millé). Hector Peille, ancien maire, avant son décès en 1949, faisait aussi partie de cet orchestre.
ROBERT RIEUX
La Caoudierencò, hymne local dont les paroles avaient été écrites par Joseph Armagnac, vers 1895, ont été remaniées par Robert Rieux, chef d'orchestre professionnel (notamment sur les paquebots "Flandres", et "France").
Né à Bugarach, c'était le beau-frère de Josépha Vidal, native de Caudiès, infirmière à Paris (A.P.-H.P). A la mort prématurée de son frère, il élève son neveu et vit avec sa belle-soeur sans l'épouser. Pendant les vacances, il exerce à Caudiès ses talents artistiques, musique (création d'une chorale), peinture ( Notre-Dame: aquarelles, Tour du Viguier: peinture), poésie. Ces renseignements ont été donnés par Dany Bouvier, née Jorda dont Robert Rieux était le grand oncle.
Jean-Claude Rey a complété par ses souvenirs personnels puisqu'il a fait partie de cette chorale d'enfants (avec René Payrard, Frédéric Castelo, Rémi Authier, Jean-François Palmade, Marc Héline), recrutée parmi ceux qui apprenaient le solfège avec Raymond Martignoles (viticulteur et capitaine de l'équipe de Rugby). Cette chorale se produisait notamment pour l'installation des touristes qui venaient camper sur le Pré (idée de Georges Vayre).
Henry PEPRATX, né à Perpignan en 1904, était le fils de Joseph Marie Henri Pepratx, avocat juge suppléant à Perpignan, qui avait épousé à Perpignan en 1899, Marie Louise Joséphine Saisset, elle-même fille du poète catalan Alfred Saisset.
Sa grand-mère paternelle Hélène Marie Julie Bataille était née (de Jules Bataille et Anne Marie Séguy) à Caudiès et s'y était mariée. (geneanet.org)
Cisse"....et voici que la cobla se met à jouer des sardanes dansées par de jeunes couples. ..." C'est ainsi que François Fabre décrit l'ambiance musicale de la fête du village lors du passage du Duc d'Orléans à Caudiès en 1839.
Henry Pepratx dont la maison familiale est une des demeures à colombage de la place de la Mairie, publia en 1956, un ouvrage intitulé "La Sardane", sous-titré "La danse des Catalans, son symbole, sa magie, ses énigmes", et préfacé par Pablo Casals. Sur sa couverture est reproduite "La Sardane de la Paix " de Picasso. Ce livre est disponible à la bibliothèque.
La Sardane avait presque disparut en France, sauf dans le Vallespir au décours de 1870 pour renaître dans le Roussillon à la fin de la deuxième guerre mondiale.
A Caudiès aussi, on danse la Sardane, parmi d'autres danses sur la place de la Mairie, l'été, à l'occasion des fêtes. Marie-Thérèse Boyer se souvient d'y avoir appris les pas dans les années 1955 - 1960.
Pépratx a écrit dans son livre: ...
En 1956, parait un article dans le journal PARIS-BALEARES (geneanet.og)
et en 1957, dans le même journal
En 2011, certains Caudiésiens ont dansé la Sardane sur la place de la Mairie lors de la fête patronale du 8 septembre, tandis que jouait la Cobla de Banyuls, comme en témoignent ces photos d'Andrée Tricoire.
Cette chorale a été fondée en 1983, sous l'impulsion de Raymond Authier et Georges Vayre notamment, et Emmanuel Smagg. Suzanne Truillet en a été la première présidente. Lionel Arnaud en est le chef de choeur depuis le début (auparavant à Axat).
Les répétitions se font de façon hebdomadaire aux Anciennes Écoles de Caudiès mais les choristes viennent des environs, de Limoux à Perpignan.
Le 28 septembre 2003, la "Boulzane" fête ses 20 ans avec un concert dans l'église paroissiale: Te Deum de Berlioz avec l'orchestre de Canet-en-Roussillon.
Pour ses 30 ans, Paul Rousset réalise un fim.
2023: Le chœur de a Boulzane fête ses 40ans avec Lionel Arnaud toujours fidèle au poste.
Juillet 2023 Quelques photos d'Andrée Tricoire lors du concert du Chœur de La Boulzane à Notre-Dame de La Val.
Sur llindépendant.fr du 14 novembre 2024:
Samedi, Lionel Arnaud, chef de chœur de la chorale Chœur de la Boulzane, a réuni ses choristes pour une répétition générale ouverte au public. Cet ensemble aux chants polyphoniques, Lionel l’a créé il y a plus de 40 ans et n’a pas cessé de le faire évoluer. La chorale s’est produite partout en France et en Europe et tous ces voyages lui ont permis d’enrichir son répertoire. Cette année, le grand thème sera le gospel, cette musique populaire issue des chants religieux afro-américains. Les chants sont en anglais mais il en faut plus pour impressionner les chanteurs.
En cliquant sur le bouton, vous découvrez le site du Chœur de la Boulzane et vous quittez le site du Musée Virtuel de Caudiès. Pour y revenir, fermez l'onglet.
Cette association, devenue caudiésienne mérite sa place ici. Jean Paul Tricoire en retrace l'historique.
Crée en 2011, l’association « Arpèges en Fenouillèdes » avait initialement pour objet de promouvoir la culture au travers de concerts de chants et/ou
de musique classique, de représentations théâtrales voire cinématographiques, de présentations de livres ou d’expositions de peintures au sein de la commune de Latour de France. Progressivement,
l’organisation de concerts de musique classique devint son activité principale. A partir de 2016, voulant augmenter son audience, Arpèges en Fenouillèdes externalisa deux concerts, l’un à
Caramany, l’autre à Caudiès de Fenouillèdes. Fin 2017, les membres du bureau en charge depuis l’origine de l’association ne souhaitèrent pas effectuer un nouveau mandat. Sollicitée, une nouvelle
équipe issue de Caudiès de Fenouillèdes accepta de la prendre en charge.
2018 a été pour Arpèges en Fenouillèdes une année de transition : Outre le changement de bureau exécutif en décembre 2017, l’offre musicale, jusqu’alors
cantonnée à trois communes, a été étendue à sept. Un large public a répondu à ces nouvelles propositions et les médias ont largement mentionné ces événements.
Les concerts ont permis :
- à des artistes, pour la majorité de notoriété internationale, de se produire dans notre pays du Fenouillèdes,
- à de « jeunes talents », élèves en cours de professionnalisation du conservatoire à rayonnement régional de Perpignan, de faire leurs premières
armes dans deux concerts gratuits,
- de conclure des partenariats avec les communes et la Fondation du Patrimoine pour récolter des fonds pour la restauration de l’église de Caramany et la tour à
signaux de Prats de Sournia,
- de proposer des tarifs particulièrement bas aux spectateurs fidèles (et ainsi à la population locale) par un système de carte
d’adhérents/abonnement.
En 2019, Arpèges a gagné en notoriété sur l’ensemble du territoire du Fenouillèdes, fidélisé son public et attiré de nouveaux spectateurs à l’occasion de
concerts qui participent à l’animation estivale des villages ainsi qu’à la mise en valeur de leur patrimoine. En 2020, en dépit des problèmes liés à l’épidémie, l’association a poursuivi
son action en proposant à son public, huit concerts dans six villages. Le public s’est diversifié et l’on voit de plus en plus de spectateurs venus du Roussillon, du Conflent et de l’Aude
proche.
Pour maintenir le haut niveau des manifestations musicales, Arpèges en Fenouillèdes sollicite l’aide de partenaires financiers soucieux de participer au
développement culturel de notre territoire. En sus des recettes attendues de la billetterie, du Mécénat et du partenariat avec les communes concernées, l’association bénéficie de subventions de
la région Occitanie, du Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, ainsi que de l’Etat par le biais du Fonds de développement de la vie associative (FDVA).
L’association est dirigée par un bureau/conseil d’administration de trois membres (Emmanuel Smagghe - président, Jean-Paul Fabre - secrétaire, Jean-Paul
Tricoire - trésorier). Cette équipe serait heureuse d’accueillir en son sein de nouveaux membres soucieux de s’investir pour que vive et rayonne notre Fenouillèdes. Elle possède un
site www.arpegesenfenouilledes.fr et une page Facebook www.facebook.com/Arpeges.Estivales/
Grand Ensemble Filos, le 11 août à Notre-Dame de Laval; concert dans le cadre du "Festival les Troubadours chantent l'art roman" et les Estivales en
Fenouillèdes 2023. (Jean-Paull Tricoire)
En cliquant sur le bouton, vous quittez le site du Musée Virtuel pour celui d'Arpèges, pour y revenir fermez l'onglet.
Marie Madeleine Truillet confie le numéro du 24 mars 2007 de l'Indépendant dans lequel est raconté l'incendie de la maison de Jimmy Mac Ferran dans lequel il a péri.
En juillet 2007, Marcel Lacoste a rédigé un article sur l'hommage rendu à Jimmy Mac Ferran dit "Monsieur Saxo", venu des Étas-Unis une cinquantaine d'années auparavant.
En effet, quatre ensembles musicaux de l'Aude et des Pyrénées Orientales, sont venus au hameau de Villeraze le 22 juin 2007, lui rendre hommage en chansons et en musique. D'abord un concert donné dans les rues du hameau par l'Ensemble Musical des Hauts de l'Aude de Quillan, puis le soir, un concert devant un public nombreux à la salle des fêtes par La clé de Anches (direction de Michel Paris), le Chœur de la Boulzane (direction Lionel Arnaud), l'Orchestre Harmonie de Perpignan (direction Michel Peus), et l'orchestre d'Harmonie des Hauts de l'Aude (direction Jules Bouchon) avec en final émouvant l'hymne des USA interprété par tous les musciciens.
Louis Balagué, maire de Caudiès, dans son allocution de bienvenue, leur a dit : « Amis de Jimmy, amis de la musique, parler de sa vie en quelques phrases ou même plusieurs chapitres, serait très restrictif pour l'homme, personnage aux multiples facettes, qu'il était. Les brises et les tempêtes au fil de ses aventures, de ses épreuves, de ses bonheurs, n'ont jamais altéré sa passion et son goût de l'art musical. Ce passionné, dont le swing était le point fort, état aussi un remarquable collectionneur. Pour décrire la vie de Jimmy, j'ai osé le mot » odyssée « parce que ce mot conduit bien souvent à la légende. Le 23 mars, dans le froid silence d'une nuit étoilée, alors qu'une fine pellicule de neige recouvrait le versant Nord de Villeraze, M. Saxo, dans un profond sommeil, a rendu à l'éternité sa » clé de sol « et a choisi de suivre, dans les étoiles, la » clé de la « de l'au-delà ».
Ces documents ont été confiés par Allen Carney qui habite Villeraze et dont le père était un ami du musicien.