Albert Bayrou relève dans les extraits des délibérations municipales, qu'en 1911, le 3 juillet le conseil émet une protestation contre la suppression du train de 18 h 40, alors que le 1er avril 1909, il avait émis le voeu que le Conseil Général étudie le projet de doter le canton de Sournia d'un service régulier de voitures automobiles pour le transport des dépêches, voyageurs et des marchandises, de la gare de Caudiès à Sournia et vice versa.
Ce service existait autour de 1930; Les subventions qui lui sont allouées figurent dans les Rapports et délibérations du conseil général des Pyrénées-Orientales de 1933 et de 1938 (gallica.bnf.fr)
Selon Dominique Boyer, Jean Obrador, était un réfugié espagnol qui avait possédé en Espagne une importante société de transport. Il avait épousé Honorine Mérou (de Rabouillet) qui avait été la nourrice de François Boyer (né en 1907) et qui habitait depuis au domicile de Marthe Boyer, mère de François, rue de la gare, où elle fut femme de ménage jusqu'en 1934. Le couple Obrador résida au premier étage "la petite maison" mitoyenne avec la maison de Marthe (actuellement 19 avenue de la poste) puis à peu près en face (actuellement le 28), dans ce qui sera ensuite la maison d'Abada. (renseignement donné par Claude Millé).
Juliette Obrador leur fille a épousé Jean Calvet le 28 férier 1933 (Messager DE Notre-Dame de La Val (août 1933)
Dans le Journal Officiel de la République Française du 5 juillet 1926 est inscrit le décret suivant (gallica.bnf.fr):
et en date du 6 juillet 1926:
Selon Claude Millé, vers 1920, les transports Obrador (transport zafon), sis rue de la gare, assuraient une liaison Caudiès-Sournia. Obrador avait un parler plus espagnol que français. Son petit autobus ne possédait pas de porte avant pour les voyageurs qui montaient par une porte à l'arrière. Tous les jours il passait son petit bus au jet d'eau sur la bascule, il avait même effacé l'inscription "autocars Zafon" de la portière. Claude Millé a retrouvé un témoin de cette époque en la personne de Marcelle Vayre (96 ans) qui a connu Zafon puisqu'elle avait fait un voyage touristique à Marseille avec son grand-père M. Alberny.
Cette photographie de la ligne d'autocars Quillan-St Paul-Perpignan en 1932 a été confiée par Raymonde Brothier.
Carte de transport 1952 -1953 par la Société G.E.P. de Quillan, confiée par Florence VILA-RANDRIANJANAKA, petite fille de Jean-Baptiste Combes.
Les initiales G.E.P. correspondent aux noms Guerrero, Escudié, Pons.
Marguerite Malet se souvient d'avoir pris les transports GEP, entre 1970 et 1975, quand son père l'avait inscrite comme pensionnaire à Limoux pour apprendre l'agriculture.