Le Viaduc ou Le Colimaçon (l'Escargot)
Il a la particularité d'être en colimaçon, c'est-à-dire que l'on passe sous ses arches avant de monter sur son tablier.
Les boute-roues du pont du col St Louis
dans une lettre écrite par Louis Rieuvernet en 1984 (confiée par sa belle-fille Pierrette):
" J'avais dix ou douze ans quand, passant sur le pont du col St Louis, je remarquais que la pierre des boute-roues placés de loin en loin, n'étaient pas de même nature que celles des pierres taillées qui avaient servi à bâtir les arches. J'ai sans doute demandé à mon père pourquoi cette différence et de quelle carrière elles avaient été extraites. Mon père l'ignorait sans doute et dut me répondre "C'est une pierre à aiguiser". Je sus plus tard qu'elles étaient en grès et que les paysans qui allaient couper du bois aux Fanges y affutaient leurs haches. Depuis je suis passé bien des fois sur ce pont mais toujours ignorant d'où provenaient ces grès. Il y a une vingtaine d'années, Raymond Martignoles, chasseur de sangliers qui savait que je cherchais des trous, m'indiqua que dans les environs de Rennes il y avait une source dont l'eau salée sortait effectivement d'un trou. M'y étant rendu, je n'eus aucune difficulté pour reconnaître dans le lit du ruisseau les blocs de grès semblables à ceux qui m'avaient si longtemps intrigués..."
et encore une photo du studio Bayrabar de Quillan (Thierry Meynier)
Jean Pascal Delmas nous permet de voir tous les détails du viaduc sur ses photos prises en juin 2024:
Pour les voir en plus grand, cliquer dessus.
Dans les années 1960, des objets "Souvenir de Caudiès" étaient vendus à l'épicerie Tricoire. C'est le cas de cette assiette achetée par Jeanne Vidal, épouse Jorda. Ces plats et assiettes (mais aussi pichets, vases...) étaient confectionnés et peints à la main par Raoul Rieubernet, faiencier à Marseille (renseignement donné par sa petite nièce°).
Dans les années 1980, sous la municipalité de Louis Espinasse, une course automobile avait été créee en remplacement de celle de Corsavy.
Puis à partir de 1983, l'ASAC 66, crée le rallye du Fenouillèdes. Les photos suivantes (que vous pouvez agrandir en cliquant dessus) sont celles prises par Patrick
Caseilles au passage sur le viaduc lors du rallye de 1984
Le sport automobile à Caudiès est développé dans un chapitre dédié.
Le samedi 10 juillet 2021, Le Tour de France lors de sa 14ème étape (Carcassonne - Quillan, ville du plus vieux critérium cycllste de France ) emprunte pour la première fois la route du Col Saint-Louis.
L'histoire du cyclisme (dont celle du Tour de France) à Caudiès est développée dans un autre chapitre.
Pour le passage du Tour De France Cycliste 2021, des Slackliners ont installé une ligne en vue d’une exhibition. (photos FB BIvouacs Barbus)
Parmi les festivités qui ont accompagné le passage du Tour de France à Caudiès, Arts en Fenouillèdes a organisé une exposition "Arts en Fenouillèdes fête la Petite Reine", avec notamment ces tableaux de Mireille Boix et d'Andrée Tricoire.
et le Poème de Pierre Armagnac
En cliquant sur le bouton, vous pouvez voir l'intégralité de l'exposition dans les archives de 2021 d'Arts en Fenouillèdes. Vous quittez le site du Musée Virtuel; pour y revenir, fermez l'onglet.
En août 2021, Pierre Tricoire fait cette très belle photo du Viaduc (avec un drone), que Jean-Paul Tricoire a commentée.
"Vue depuis un drone (Pierre Tricoire) du viaduc dans la montée du col de Saint-Louis à Caudiès de Fenouillèdes. On distingue, en bas et à gauche, un éperon résiduel de la redoute de Schomberg. A la fin du XIII ème siècle, est construit un fortin à cet emplacement pour contrôler la montée vers le col, itinéraire majeur entre Barcelone et Toulouse. Le fortin est détruit par les Espagnols en 1542. En 1630, Charles de Schomberg, gouverneur du Languedoc, fait édifier une redoute sur les ruines du fortin de Philippe III. En 1793, François Roussel, caudiésien membre du directoire du département, et l'ingénieur Amiel dirigent des travaux pour rendre l'itinéraire plus carrossable (voie logistique de l'armée des Pyrénées-Orientales face à l'armée espagnole /guerre de la 1ère coalition). L'ingénieur Amiel envisage alors le projet de ce pont en escargot. Projet qui ne voit pas le jour, la paix ayant été signée avec l'Espagne. Le 15 septembre 1839, le passage du duc d'Orléans, en route vers l'Algérie (plaque commémorative non loin du pont), relance le projet. La redoute de Schomberg a servi partiellement de carrière de pierres."